Type: Cancer du col de l’utérus.
Essai clos aux inclusions
Agenus MAJ Il y a 4 ans

Étude C-700-01 : étude de phase 1 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité de AGEN2034 chez des patients ayant des tumeurs solides métastatiques ou localement avancées ou un cancer du col de l’utérus. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer des os). L’AGEN2034 est un agent d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité de AGEN2034 chez des patients ayant des tumeurs solides métastatiques ou localement avancées ou un cancer du col de l’utérus. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients recevront de l’AGEN2034. La dose de l’AGEN2034 sera régulièrement augmentée par groupes de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à détermination de la dose recommandée pour l’étape 2, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la deuxième étape, les patients recevront de l’AGEN2034 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape pendant 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

IC 2003-01 COL : Essai de phase 1-2 évaluant un traitement d’immunisation, par des peptides longs dérivés du papillomavirus humain de type 16, chez des patientes ayant un cancer du col du l'utérus en rechute précoce. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est de tester l'efficacité d'un vaccin destiné à traiter les cancers du col de l'utérus associés à un type de virus particulier, le papillomavirus humain de type 16. En stimulant certaines cellules du système de défense de l'organisme (les lymphocytes T), ce vaccin pourrait permettre de diminuer la croissance de la maladie. Les patientes recevront 4 injections de vaccin, une toutes les 6 semaines, pendant environ 4 mois. Deux leucophérèses seront réalisées au cours de l'étude. Cet examen consiste à prélever une partie du sang (les globules blancs) par l'intermédiaire d'une sonde ou d'une aiguille fine placée dans une veine du bras. Ces prélèvements permettront de mesurer l'impact du traitement sur le système immunitaire. Une évaluation de la maladie sera faite par imagerie et par examen clinique avant le début du traitement et 4 semaines après la dernière injection. En cas de réponse clinique objective, une prolongation du traitement pourra être proposée. Les patientes recevront une injection tous les 2 mois, en l'absence de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance. En cas de progression de la maladie, un traitement conventionnel sera proposé. Les patientes seront suivies tous les 6 mois.

Essai clos aux inclusions